Des objectifs chiffrés pour viser la neutralité carbone
L’agglomération de fixe des objectifs chiffrés. Pour atteindre en 2050 dans le respect de la Stratégie Nationale Bas carbone, les émissions de gaz à effet de serre devront être réduites de 12% d’ici 2026, de 40% d’ici 2030. La consommation d’énergies du territoire devra être réduite de 33% d’ici 2030 La production d’énergies renouvelables devra être augmentée de 372 GWh/an d’ici 2030,soit un doublement de la production locale, pour un objectif de 750 GWh/an. Grand Bourg Agglomération accentue son engagement de réduction des consommations d’électricité de ses bâtiments en adhérant à Ecowatt, dispositif porté par RTE informant en temps réel du niveau de sollicitation du réseau pour inciter à réduire ou décaler la consommation.
Les communes devront procéder à la dé-bitumisation des cours d’école, des cœurs de villages par la végétalisation. Un accompagnement de Grand Bourg Agglomération permettra de rénover les bâtiments publics, de favoriser un urbanisme durable
Des aides financières et un accompagnement à la rénovation énergétique des particuliers seront mises en place avec Mon Cap Energie. Des services et infrastructures seront développées pour favoriser les modes de déplacements doux : bus, vélos, covoiturage, voie verte. La stratégie foncière visera le Zéro artificialisation nette des sols,la réduction par deux de la consommation foncière d’ici 2030. Des plantations de haies, aménagements de mares, agroforesterie
Le budget vert : un outil de pilotage pour identifier et amplifier les crédits favorables à la transition écologique et un moyen de sélectionner les établissements bancaires qui ne financent pas les activités carbonées.
L’Agglomération poursuit son engagement en faveur de la préservation de la biodiversité dans le cadre de la directive européenne Natura 2000. Sa candidature a été retenue pour continuer d’animer le dispositif sur les sites Revermont et Gorges de l’Ain pour la période 2023-2025. La loi 3DS (relative à la différenciation, la décentralisation, la déconcentration et portant diverses mesures de simplification de l’action publique locale) a en effet confié aux régions la compétence Natura 2000.