Jean-Pierre Simon, fondateur et dirigeant d’HydroQuest, explique les différences principales entre hydroliennes fluviales et hydroliennes marines.
Quelles différences y a-t-il entre les hydroliennes fluviales placées dans un courant, et les hydroliennes marines placées dans des courants qu’on peut penser moins homogènes ?
Les hydroliennes fluviales sont unidirectionnelles, relativement petites, environ 15 tonnes, 40 et 80 kW, placées sur une barge flottante pour une maintenance optimisée. Les hydroliennes marines posées sur le fond marin fonctionnent de manière bidirectionnelle en fonction des courants de marée et elles sont plus importantes , avec une puissance de 1 et 2 MW, et un poids de plusieurs centaines de tonnes.
Quelles sont les innovations apportées par rapport aux hydroliennes fluviales ?
Les hydroliennes marines diffèrent par la taille puisque la machine de 1 MW mesure 25 mètres de large et 16 mètres de haut, mais aussi par l’ancrage marin, le fonctionnement bidirectionnel, etc…
Comment lutter contre les effets du milieu marin plus agressif ? Avec quelles innovations sur le plan des matériaux ?
Pour la corrosion et l’antifouling, une adaptation est à réaliser à partir du savoir faire pour les navires. Pour l’action de la houle, les calculs sont complexes.
Comment les installations marines sont-elles configurées pour l’ancrage et pour la liaison au continent ?
Les savoir-faire liés aux plateformes pétrolières et à l’éolien marin sont utilisés et adaptés.
Quel est le prix (actuel) et le prix visé du MW installé et du MW attendu ?
Le prix du MW dépend largement du site comme pour d’autres technologies d’énergies renouvelables.