Robots de service, robots industriels ou robots d’ambiance, pour gérer des batiments ou des sites, la révolution robotique est là. La salon Innorobo, tenu à Lyon pendant deux jours a permis de comprendre l’intérêt de cette mutation.Les robots deviennent une réalité ; Mais les robots ne se résument à des machines à forme humaines, deux pieds, deux bras, une tête, qu’on dote de la parole pour des démonstrations spectaculaires.
Non, les robots qu’on développe n’ont pas de forme humaine. Pas d’ambigüité, les robots restent des machines et ne prendront pas le pouvoir.
Mais nous leur donnerons le pouvoir de réaliser de nombreuses tâches fastidieuses, dangereuses, sources de risques, de gaspillage d’énergie, de matière.
Le Salon INNOROBO s’est tenu pendant deux jours à la Cité INternationale de Lyon a permis de faire le pont sur ce secteur émergent qui s’inscrit dans une croissance durable.
La robotique n’est pas une filière économique, elle est au confluent de plusieurs secteurs, l’électronique, la mécanique, l’informatique, pour créer ces machines. Un robot, explique, de l’Agence régionale pour le développement de l’Innovation (ARDI) explique ce qu’est un robot : « Un robot réunit six fonctions : des capteurs pour capter des informations de l’environnement, des actuateurs qui avancer, marcher, saisir, des composants de base pour les rouages et circuits, des systèmes &électroniques, des « agents intelligents, pour calculer, et enfin une interface homme machine, pour recevoir des consignes.
Plusieurs pays sont en avance dans l’utilisation de robot, l’Allemagne, l’Espagne, le Japon.
La France a un certain retard. En Rhône-Alpes les entreprises impliquées dans la robotique, environ 300, représentent 28 000 emplois et réalisent un chiffre d’affaires de 6 milliards d’euros.
Ces entreprises travaillent pour trois familles de robots, des robots de services, des robots de production et des robots d’ambiance. Les robots de service peuvent être utilisés à des tâches d’accompagnement, d’aide à l’enseignement, pour des tâches domestiques. Les robots de production sont déjà utilisé dans le secteur de l’industrie accroitre la qualité, de la production, fiabiliser les processus, réduire la consommation d’énergie, économies la matière.
Enfin, les robots d’ambiance sont ces systèmes capables de gérer des bâtiments entiers, des milieux, des quartiers en les dotant de fonctions globales intelligentes pour aider à gérer l’utilisation de l’énergie, la circulation, les réseaux intelligents.
Concrètement les robots pourraient circuler dans nos villes comme ils circulent dans les allées d’Innorobo. La ligne D de métro de Lyon est déjà automatisée, mais des systèmes de transports hors site propre pourraient être développés. Des personnes et des marchandises pourraient être transportées en particulier en ville d’une manière robotisée, plus sûre et plus efficace, avec moins d’encombrement. Des véhicules autonomes vont faire leur apparition sur le marché.
La robotique pourra aider les secteurs du bois, de l’agriculture, de l’agro alimentaire à mieux produire. Des robots pourraient assurer sur des sites, dans des bâtiments, des fonctions de transport, dans des couloirs et des étages. En étant capables de s’orienter tous seuls. Les robots pourront être utiles pour des tâches d’entretien dans de nombreux milieux.
S’ils ne se révoltent pas, il faudra que les « robots » ne suppriment pas des taches et des emplois. Les spécialistes du secteur promettent au contraire des créations d’emplois permises par les robots. Une révolution à préparer et à maitriser.
Michel.deprost@enviscope.com
