Le programme ITER aborde une phase de complexité technique sans précédent et doit relever des défis considérables, a estimé le récent conseil d’administration d’ITER.
Le Conseil a approuvé deux propositions qui auront un impact positif sur les performances du tokamak ITER – la machine de fusion la plus puissante du monde dont la construction en cours près de Saint-Paul-lez-Durance ( Bouches du Rhône)
Les principaux contrats de génie civil qui couvrent notamment les travaux de construction et d’ingénierie du Complexe Tokamak sont signés. La fabrication des éléments-clé de la machine, particulièrement les bobines supraconductrices, la chambre à vide et le cryostat, progresse de manière soutenue.
Des changements dans la gestion et la gouvernance d’ITER devraient être examinés à la mi-janvier 2014, notamment pour ratrapper les retards.
Le Conseil a approuvé la proposition ITER Organization, de lancer l’exploitation de la machine avec un divertor tungstène plutôt qu’un divertor fibre de carbone. Cette décision sera source de substantielles économies. Le Conseil a également pris acte des progrès réalisés dans le design et le développement des prototypes de bobines internes destinées à améliorer la stabilité du plasma.
Le succès de l’opération « convoi test » du 16 au 20 septembre pour tester la résistance physique des ouvrages d’art qui jalonnent les 104 km de l’Itinéraire avec remorque autotractée chargée de 800 tonnes de béton et reproduisant les dimensions des plus imposantes des pièces ouvre la voie à la livraison des éléments d’ITER à partir de l’été 2014.