Comment avoir un développement social et financer durable ? La question est posée en cette période où la dette publique grève lourdement plusieurs pays de l’Europe du Sud dont la France.
Jean-Marc Daniel économiste, éclaire le débat dans Ricardo, Reviens, ils sont restés keynésiens. L’économiste met de l’ordre dans notre vision de la question de la dette publique. Il rappelle que Keynes, a préconisé pendant la crise de 1929, l’engagement de l’Etat de dépenses permettant de sortir d’un cycle d’activité économique déprimé.
Mais il rappelle depuis l’endettement public, celui de l’Etat en particulier, a été considéré comme la panacée, l’Etat étant chargé comme puissance tutélaire d’endosser tous les rôles. Certains demandent à l’Etat de supporter des charges excessives au nom du fait que seul, il peut contrebalancer l’influence d’un marché incapable de répondre aux besoins sociaux.
Pour d’autres, keynésiens libéraux, l’Etat doit prélever le moins possible en abaissant les impôts. Il doit s’abstenir de prélever trop et doit laisser les pus riches dépenses comme ils l’entendent.
Jean marc Daniel, rappelle que ces deux conceptions, qui creusent le déficit de l’Etat dans bien des pays développés sont erronées. L’Etat ne doit pas connaitre de déficit structurel, mais seulement des déficits conjoncturels, en cas de récession économique, pour remettre la machine économique sur les rails.
Une fois la croissance de retour, l’Etat doit à nouveau avoir des budgets excédentaires, et veiller par une politique monétaire adéquate, que le système bancaire crée de la bonne monnaie.
La bonne monnaie, créée par le système bancaire, c’est celle qui finance des bons projets, bien menés, utiles, répondant aux besoins sociaux, réalistes.