Le dioxyde d’azote est la première cible de la lutte anti-pollution déployée avec la Zone à Faibles Emissions de la Métropole de Lyon.
La pollution de l’air a été réduite sur l’agglomération lyonnaise. Les émissions de particules fines (PM 10 et PM2.5, les plus fines qui vont le plus loin dans l’arbre pulmonaire) ont été réduites de moitié depuis l’année 2 000. Pour les PM10 et pour les PM2,5, l’agglomération est conforme aux normes européennes moins exigeantes souvent que celles de l’Organisation mondiale de la santé. Les émissions respectent aussi les normes européen pour l’ozone O3.
Les industries ont réduit leurs émissions. Le parc de véhicules à moteur a évolué et il est devenu globalement moins polluant. Ce qui ne l’empêche pas d’être le premier émetteur de polluants. C’est le cas dans l’agglomération sur les grands axes : les autoroutes, le boulevard périphérique Laurent Bonnevay, le Boulevard périphérique Nord de Lyon, les grands axes internes le long des quais du Rhône. C’est près de ces axes que vivent les habitants les plus exposés, souvent dans des zones d’habitat social. La métropole encourage via le Sytral au report modal vers les transports en commun largement électrifiés, ou vers les modes doux : marche, vélo, ce qui réduit les émissions polluantes.
Les émissions dues au chauffage ont aussi en été en partie réduites, mais le chauffage individuel au bois reste un problème. C’est pourquoi la Métropole soutient le renouvellement du parc de chauffage au bois par des appareils moins émetteurs de particules. La Métropole soutient aussi l’éco-rénovation avec le programme Eco Renov, qui permet de réduire la consommation de chauffage par des chaudières, collectives ou individuelles.
Malgré ces efforts, les émissions de dioxyde d’azote du secteur des transports sont encore supérieures aux valeurs limites fixées par l’Europe. C’est ce qui a justifié le renvoi par la Commission européenne, de la France devant la Cour de Justice de l’Union pour non respect dans sa réglementation des valeur limites en concentration d’azote.
Les oxydes d’azote, aux concentrations présentes le plus souvent dans l’atmosphère n’ont pas, selon l’encyclopédie en ligne Wikipédia, d’action pathogène sur la fonction respiratoire. Cependant, en association avec les autres polluants atmosphériques, notamment sous l’effet du rayonnement solaire, ils peuvent de produire des réactions conduisant à des composés secondaires en concentration suffisante pour avoir des effets indésirables. Le NO est un gaz irritant pour les bronches, il réduit le pouvoir oxygénateur du sang.