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Le bassin du Rhône doit s’adapter au choc du changement climatique

Les habitants du  bassin du Rhône et les côtes méditerranéennes doivent se préparer à affronter les effets du réchauffement climatique qui a commencé. La Méditerranée occidentale est l’un des points chauds du globe en matière de réchauffement. Et dans les territoires couverts par l‘Agence de Bassin Rhône Méditerranée Corse deux régions sont surtout touchées: les  zones de montagne et le littoral du Languedoc.

Des connaissances scientifiques.

Ce constat repose sur des études scientifiques.  La colloque ”  eau et changement climatique” organisé ce mercredi par l’Agence de l’Eau a fourni les connaissances ( 1) apportées par les chercheurs, première étape du Plan d’adaptation au changement climatique pour le Bassin Rhône-Méditerranée” lancé à la fin de 2011 par le Préfet coordinateur de bassin et le Président du Comité de bassin. Le plan fera ensuite le point sur les mesures engagées, et établira une carte des secteurs vulnérables.

Le territoire le plus touché

Le bassin du Rhône est la portion du territoire la plus touchée par le changement climatique. Des pénuries d’eau sont déjà constatées sur 40% du territoire. Des sècheresses touchent déjà les départements du Languedoc, l’Ardèche et la Drôme, alors que les départements provençaux restent arrosés par les cours d’eau des Alpes comme la Durance. Les sècheresses seront plus intenses, plus longues et plus fréquentes partout.

Le débit des rivières chutera  en été faute d’apport venant de la fonte des neiges. Les affluents non méditérranéens du Rhône, la Saône et ses propres affluents ( Loue, Doubs, Ognon) pourraient perdre de 20 à 50% de leur eau en été et en automne. Pour les cours d’eau descendant des Alpes, Isère et Durance, la chute estivale pourrait être de 75%. En effet, dès 2030,  la durée d’enneigement serait divisée par deux dans le sud des Alpes. La fonte des glaciers libèrerait moins d’eau en été.

Déplacement des populations de poissons

Les répercussions seront importantes pour la faune aquatique, les aires de répartition des poissons se déplaçant vers des eaux moins réchauffées, ver s le nord et plus haut dans les bassin.

Les répercussions seront très sérieuses sur le régime des pluies, moins abondantes, mais surtout l’évapotranspiration. L’eau de pluie reçue par les végétaux s’évaporera plus rapidement, avec des conséquences sur l’agricultture. Toutes les cultures seront touchées: vignes, fruitiers, maraichage, mais aussi grandes cultures comme le maïs, et évidemment les prairies.

Il faut dès maintenant prendre des mesures pour s’adapter au réchauffement, en économisant l’eau, en réduisant les pertes dans les réseaux, le gaspillage. Mais il faudra sans doute aller plus loin,  par exemple, pour l’agriculture, en modifiant des cultures.

michel.deprost@enviscope.com

1) Un rapport a été établi. Soumis à consultation scientifique pendant un mois, il sera étudié par un comité présidé par Harvé Le Treut,Directeur de l’Institut Pierre-Simon Laplace, spécialiste du climat.

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