Le blocage du port de Marseille a entrainé selon l’Union des Industries Chimiques, une perte de chiffre d’affaires de 500 millions d’euros pour le secteur, dont une perte de 300 millions d’euros pour les exportations. Le blocage affecte les entreprises du secteur de la chimie dans les deux sens. « Les entreprises s’approvisionnent par la voie fluviale, qui a été choisie ces dernières années pour des raisons économiques, des raisons environnementales et des raisons de sécurité », rappelé Jean-Jacques Gillot, délégué de l’Union des Industries Chimiques pour Rhône-Alpes.
Certains entreprises ne sont plus alimentées et doivent produire à partir de leurs stocks qui sont eux-mêmes limités. Les entreprises à leur tour commencent à éprouve r des difficultés à fournir certains clients et c’est la chaine de l’industrie chimique qui se trouve ainsi fragilisée au moment où le secteur quelques couleurs, après une crise profonde traversée, selon l’UIC Rhône-Alpes sans licenciements. Le blocage entraine une perte de fiabilité des entreprises chimiques française sur un secteur très concurrentiel ou les clients ne demandent pas seulement des produits de qualité, des prix, mais aussi demande de la fiabilité en particulier sur les délais de livraison.
Le blocage entraine aussi une manque de fiabilité d’un transport fluvial qui avait recommencé à croitre depuis quelques années. Un mode de transport dont le développement est unanimement souhaité pour l’axe Rhône-Saône. Les entreprises se tourneront de plus de en plus vers les ports de Gênes, de Barcelone, et même d’Anvers, bien que le port de Marseille soit bien situé sur la Méditerranée, ce qui imopse de remettre des camions sur les autoroutes et sur les routes. Car la fiabilité du transport ferroviaire est aussi fragile. En effet, explique l’UIC, le mouvement qui affecte le fret SNCF met en cause la fiabilité du transport ferroviaire lui-même en difficultés en France depuis longtemps.