Le ministre du Redressement productif a annoncé la création de la Compagnie nationale des mines de France. L’entreprise participera à la réouverture de mines en métropole et en outre-mer, mais elle pourra participer à des explorations et exploitations dans d’autres pays.
La décision donner un élan à une stratégie du gouvernement centrée sur la sécurisation de l’accès aux matières premières. Après les permis de Tennie (Sarthe) et de Villerange (Creuse), un troisième permis minier a été accordé en métropole, le permis de Saint-Pierre (Maine-et-Loire). Un quatrième permis ne devrait pas tarder à être donné. Avec la Compagnie nationale des mines de France, le gouvernement a aussi en ligne de mire le développement minier en outre-mer avec l’or de Guyane et le nickel de Nouvelle-Calédonie.
L’association Les Amis de la Terre s’étonne “que, face à la pénurie, la France néglige la piste des mines urbaines et le recyclage des métaux et s’indignent de cette politique qui vise à faire de notre pays un acteur central de l’industrie minière, une des plus destructrices au monde, responsable notamment de déforestation, accaparement des terres, pollutions, maladies, répression, conflits armés.“