Le modèle des Centrales villageoises se développe en dehors de Rhône-Alpes
Le modèle des Centrales villageoises, imaginé en réaction aux risques d’investissements spéculatifs, a permis de développer huit projets en Rhône-Alpes. En France, 17 Centrales villageoises engagées par une charte commune ont été créées.
Jusqu’au moratoire de 2011 qui a marqué une cassure brutale dans le développement du photovoltaïque, l’essor de cette technologie pousse les développeurs privés à démarcher les propriétaires de grandes surfaces de toitures et de surfaces au sol. Cette bulle entraîne le lancement de projets créant une concurrence de l’usage des sols et posant des problème d’intégration paysagère.
Les collectivités et les Parcs naturels régionaux sont concernés par cette pression. Le Parc naturel régional du Vercors réagit en imaginant un développement des énergies renouvelables favorisant l’investissement local, avec des retombées financières et économiques sur les territoires.
Les Centrales Villageoises sont des sociétés locales qui ont pour but de développer les énergies renouvelables sur un territoire en associant l’ensemble des acteurs : citoyens, collectivités, entreprises, etc. Elles sont basées sur le respect d’une charte élaborée en 2015. Elles sont développées suivant un modèle commun fruit de plusieurs années d’expérimentation. La participation citoyenne et le lien aux collectivités locales forment le socle de ces démarches. Le modèle des Centrales Villageoises est issu du travail expérimental réussi mené entre 2010 et 2015 par Rhônalpénergie-Environnement (RAEE) et les Parcs naturels régionaux (PNR).