Les entreprises européenne qui produisent des peintures, des encres, des colles ont besoin d’innover. Elles ont besoin chaque année de plus de 200 ingénieurs pour leurs seules recherches. ITECH , école de chimie basée à Ecully a lancé un master européen pour le secteur.
Il y a de la peinture partout. Dans nos maisons, sur les objets que nous manipulons, sur nos voitures, nos camions, sur les avions, les bateaux, les machines. Mais la peinture, colorée, passe inaperçue.
Les peintures sont des produits très anciens. La recette n’a pas changé : des pigments , souvent naturels, et un solvant qui permet de mélanger, d’étaler et qui s’évapore. Pourtant les peintures sont des produits techniques, et les innovations ne cessent pas.
” Les solvants traditionnels ont disparu sauf à quelques exception près.” explique Olivier Tharreau, directeur de l’Organisation, des Ressources Humaines et du Développement pour l’Europe, le Moyen Orient et l’Afrique, du groupe américain Pittsburg, Plate and Glass Industry ( PPG) qui emploie 20 000 personnes en Europe.
Innover fortement
L’abandon des solvants traditionnels a contraint les entreprises à fortement innover. Mais les entreprises les plus petites n’ont pu investir dans la recherche et le secteur s’est fortement restructuré ces dernières années. Le Réglement européen REACH a aussi imposé aux fabricants de nouvelles exigences en termes de traçabilité, de sécurité.
Enfin les performances des peintures ne cessent de progresser. Les peintures doivent être de plus en plus résistantes, elles peuvent avoir des propriétés isolantes, des propriétés réfléchissantes pour renvoyer la chaleur et réduire les besoins en climatisation.
La recherche et le développement sont indispensables pour améliorer les performances des peintures, encres et adhésifs. C’est pourquoi la Confédération européenne des Entreprises de la Peinture ( CEPE) a décidé de mettre en place un Master européen qui s’appuie sur l’Institut Textile et Chimique de Lyon ( ITECH) basé à Ecully.