Comment les préoccupations environnementales vont-elles traverser le ralentissement économique, et même la perspective d’une croissance dopée par l’irruption d’hydrocarbures non conventionnels ?
Comment les actions vis-à-vis du changement climatique résisteront-elles au court terme ?
Le bilan du Sommet de la Terre, du 20 au 22 juin à Rio, « ne semble pas avoir été à la hauteur des attentes ». POLLUTEC 2012 à Lyon enregistre un tassement des participations. L’heure est aux économies.
L’action en faveur de l’environnement doit changer de rythme. De grands groupes connaissent eux-mêmes des temps plus difficiles.
Les premières grandes actions en faveur de l’environnement ont porté une partie de leurs fruits, sur l’eau, les polluants atmosphériques. Les futures marges de progression doivent être gagnées, mais elles coûteront peut-être plus cher.
Les actions en faveur de l’environnement doivent être intégrées à l’amont, et non plus conçues comme des actions correctrices. Il faut éco-concevoir partout, économiser partout, réduire les impacts partout, optimiser, travailler en réseaux.
Les éco-technologies doivent diffuser dans le tissu économique, dans le tissu social, des entreprises aux collectivités et aux comportements individuels, pour la mobilité, l’énergie, les déchets, la biodiversité, l’eau. C’est le sens de l’approche globale voulue par POLLUTEC avec les thèmes de l’industrie et de la Ville durables !
Ce qui signifie aussi que le temps de l’innovation est loin d’être terminé !
Michel Deprost