Trois projets présentés par des laboratoires de Rhône-Alpes pour l’appel à projet Nano-biotechnologies ont été retenus. L’objectif du projet de biopiles présenté par l’Université Joseph Fourier doté de 2,2 millions d’euros, est d’optimiser les performances de biopiles à carburant implantable (IBFC), en utilisant les nanobiotechnologies.
Le projet est organisé suivant trois axes. Le premier axe est la conception de dispositifs à base de silicium nanoporeux ou d’électrodes flexibles tolérables pour un animal. Le deuxième axe est l’intégration de composés sélectionnés et optimisés spécifiquement, tels qu’enzymes, médiateurs redox, membranes bicouches lipidiques incorporant des protéines de transport. Enfin le projet prévoit le développement de méthodes de production de portéines transmembranaires.
Le projet permettra de progresser dans les domaines des nano-biotechnologies biocompatibles et dans les sources d’énergies alternatives. Il ouvrira la voie à des systèmes médicaux totalement autonomes. IBFC devrait augmenter la durée de vie des défibrillateurs implantés miniaturisés et de réduire leur taille. Interrogeable à distance la biopile devrait améliorer la qualité de vie des patients. Les neurostimulateurs, les pancréas artificiels et les dispositifs médicaux implantables en émergence comme un sphincter artificiel urinaire robotisé bénéficieraient aussi des IBFC.
Le second projet retenu à Grenoble dans le domaine des NANOBIOTECHNOLOGIES est le projet BITum (1,35 million d’euros, CEA Grenoble) : « diagnostic précoce du cancer de la prostate par biopsie guidée par imagerie bimodale ».
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