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Les confinements ont accéléré l’intérêt pour le télétravail

La crise sanitaire, et notamment le premier confinement, ont modifié profondément l’organisation des entreprises. Quatre entreprises sur dix en Auvergne-Rhône-Alpes ont recouru au télétravail. Ce mode de travail, plus fréquent dans la région, est aussi plus souvent envisagé à l’issue de l’épisode pandémique. 

En Auvergne-Rhône-Alpes, suite au premier confinement, 27 % des entreprises envisageaient d’avoir plus souvent recours au télétravail, de façon pérenne ou transitoire. Cette proportion est supérieure à la moyenne des autres régions (22 %) hors Ile-de-France (39 %). ©Lea-Kim, CC BY-SA 4.0

Depuis mars 2020, la crise sanitaire et les confinements ont profondément bouleversé l’organisation et l’activité des entreprises. Le télétravail pourrait modifier durablement l’organisation des entreprises. En Auvergne-Rhône-Alpes, suite au premier confinement, 27 % des entreprises envisageaient d’avoir plus souvent recours au télétravail, de façon pérenne ou transitoire. Cette proportion est supérieure à la moyenne des autres régions (22 %) hors Ile-de-France (39 %), révèle une étude de l’Insee publiée le 7 septembre(1).

Parmi ces entreprises, le volume de télétravail représenterait 22 % du temps de travail. Le télétravail, fortement encouragé par les pouvoirs publics, était déjà plus utilisé dans la région dès le début du premier confinement.

Davantage de cadres

Cette plus forte propension à utiliser et vouloir développer le télétravail ne s’explique pas seulement par une spécificité sectorielle. Elle peut en partie être exprimée par les cadres plus nombreux dans la région et globalement plus souvent en télétravail (huit sur dix en France lors du premier confinement), leur fonction pouvant généralement plus facilement s’exercer à distance.

Le télétravail a pu être facilité par un accès plus aisé aux technologies du numérique grâce à la bonne couverture en très haut débit d’une grande partie du territoire. Cette organisation qui devrait perdurer dans la région, peut répondre aux problèmes de mobilité nombreux près des métropoles, permettant de limiter le temps passé dans les trajets domicile-travail.

Comme partout en France, le recours au télétravail dépend très fortement du secteur d’activité. Durant la deuxième quinzaine de mars 2020, dans le secteur de l’information et de la communication, neuf entreprises sur dix l’ont appliqué et deux tiers des effectifs travaillaient depuis chez eux. D’autres secteurs, comme la restauration ou le commerce de détail, y ont eu très peu recours (moins de 15 % des entreprises) compte tenu de la nature de leur activité.

Un effet d’apprentissage

Face à un premier confinement plutôt brutal et contraignant, les entreprises ont eu peu de temps pour s’adapter et une marge de manœuvre limitée dans les choix stratégiques assurant la poursuite de leur activité. Dans un grand nombre de secteurs d’activité, les entreprises ont pu mieux s’adapter aux confinements suivants, grâce à l’expérience acquise lors du premier confinement. La baisse d’activité, estimée par le nombre d’heures rémunérées, est passée de 34 % en avril 2020 à 9 % lors du deuxième confinement (novembre 2020) puis à 8 % lors du troisième (avril 2021). Ces constats sont cependant à relativiser compte tenu de situations très différentes selon les secteurs d’activité. Par exemple, les activités liées au tourisme ont été et restent très touchées alors que la construction a pu retrouver son niveau d’activité d’avant crise.

  1. Les résultats de cette publication proviennent de l’enquête « Impact de la crise sanitaire sur l’organisation et l’activité des sociétés », réalisée au 4ᵉ trimestre 2020 auprès de 50 000 entreprises (unités légales). l’article dont sont tirées les informations de ce texte a été signé par Grégoire Gauthey, Émilie Senigout. Le champ sectoriel de l’enquête regroupe tous les secteurs hors agriculture et secteur financier, soit les sections B (industries extractives) à S (autres activités de services) sauf section K (activités financières et d’assurance) de la NAF rev.2. L’unité enquêtée est l’unité légale. L’enquête vise toutes les unités légales de 10 salariés ou plus, sauf pour le commerce de détail (secteur 47), où les unités sont interrogées à partir de 5 salariés.
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