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Les pollinisateurs menacés par la dégradation de leur environnement

Les pollinisateurs menacés par la dégradation de leur environnement

Lors de la matinée du Forum Eco Tox de Rovaltain consacrée aux pollinisateurs, Pierre-Edouard GUILLAIN, directeur de la Fondation de la Recherche sur la Biodiversité (FRB) a présenté le premier rapport de la plateforme internationale sur la bio-diversité. Le rapport signale la situation critique des pollinisateurs dans le monde.

La Plateforme intergouvernementale scientifique et politique sur la biodiversité et les services éco systémiques (IPBES) est un organisme intergouvernemental ouvert à tout membre des Nations-Unies. Elle est à la biodiversité ce que le Groupement international des experts sur le climat est au climat.

La plateforme  créée en avril 2012  vise à améliorer les liens entre les connaissances et la prise de décision. Elle rassemble et synthétise toutes les connaissances pertinentes sur la biodiversité et les services éco-systémiques, qu’elles proviennent de la recherche scientifique, des gouvernements, des organisations non-gouvernementales (associations, entreprises…) ou des acteurs locaux et autochtones. Une partie du premier rapport de l’IPBES consacrée aux pollinisateurs attire l’attention sur la situation critiques de ces espèces, bien au-delà des seules abeilles domestiques.

L’abondance, la diversité et la santé des pollinisateurs ainsi que la pollinisation sont menacées par des facteurs directs générant des risques pour les sociétés et les écosystèmes. Parmi ces menaces figurent les changements d’usage des terres, l’agriculture intensive et l’utilisation de pesticides, la pollution de l’environnement, les espèces exotiques  envahissantes, les agents pathogènes et les changements climatiques. L’établissement d’un lien clair entre le déclin des pollinisateurs et un des facteurs directs ou une combinaison de ces derniers est difficile du fait de l’indisponibilité ou de la complexité des données. De nombreuses études de cas menées dans le monde entier semblent indiquer que ces facteurs directs ont souvent une incidence négative sur les pollinisateurs.

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