Cette année encore, l’Etat est déterminé à faire reculer l’ambroisie. La préfecture rappelle que chaque commune est responsable, dans le cadre de ses missions de salubrité publique, de faire respecter l’obligation de destruction définie par arrêté préfectoral. Les propriétaires ou exploitants de terrains de toutes natures ont donc la charge de détruire l’ambroisie avant floraison.
Les gestionnaires de parcelles, qu’ils soient publics ou privés, particuliers, entrepreneurs, carriers ou agriculteurs… doivent détruire l’ambroisie avant sa floraison et au plus tard avant la formation des graines afin d’empêcher la constitution de stocks de graines dans les sols.
La lutte contre l’ambroisie relève d’une action locale dont l’animateur est le maire. Le préfet du Rhône a demandé à chaque maire de nommer des « référents ambroisie ». Le référent informe la population sur cette plante et l’obligation de la détruire ; si besoin, le référent demande aux exploitants de parcelles envahies d’ambroisie de procéder à leurs destructions rapides. En cas de présence d’ambroisie en fleur, compte tenu du risque sanitaire, le maire dispose du pouvoir de faire détruire l’ambroisie aux frais des occupants des parcelles. Des sanctions financières sont possibles.