Les organisations syndicales renouvellent leur soutien au projet de Transalpine et demandent des garanties en matière de sécurité, d’hygiène et de protection de l’environnement.
L’Assemblée générale du Comité syndical inter régional Italie, France, Suisse du Piémont, Vallée d’Aoste, Rhône-Alpes et Arc Léman s’est réuni le 22 avril à Valtournenche, en Val d’Aoste. Les organisations de travailleurs des trois pays, ont rappelé la priorité qui doit être donnée au transfert du transport des marchandises de la route vers le rail. Le Comité a rappelé son engagement en faveur de la nouvelle ligne ferroviaire marchandises et voyageurs entre Turin et Lyon.
Pour le CSIR ” ce grand projet doit être exemplaire sur le plan de la concertation locale, sur le respect de la démocratie, sur la prise en compte des réalités locales et sur toutes les précautions pour la santé des populations.” Le chantier qui occupera au moins 10.000 personnes devra prendre en compte les aspects sociaux, la sécurité au travail et l’environnement.
Pour le CSIR la mise en place de la procédure « grand chantier » respectant la directive européenne, italienne et française doit donner des garanties. Un Comité d’hygiène et de sécurité inter-entreprise et transfrontalier doit être mis en place. Pour éviter les dérives constatées sur bien des opérations, les organisations de travailleurs réclament la prise en compte des obligations sociales dans les appels d’offres et de la limitation de la sous-traitance.
Faisant allusion aux oppositions qui s’expriment régulièrement surtout du côté italien avec une certains violence, l’assemblée demande la ” reconnaissance des désaccords et de leur légitimité lorsqu’ils s’expriment dans la légalité”. Elle demande une nouvelle phase de partage des impacts possibles sur l’emploi et sur le développement des territoires grâce à la réalisation de l’ouvrage.