Les grandes agglomérations de plus de 250 000 habitants et les couloirs routiers et autoroutiers restent potentiellement pollués.
Selon le bilan 2016 d’Atmo-Auvergne Rhône-Alpes, Lyon, Grenoble, Saint-Étienne et Clermont-Ferrand sont particulièrement touchées dans l’hyper-centre et aux abords des grands axes routiers (autoroutes, voies rapides et grands boulevards) .
Les citadins demeurent trop exposés en moyenne sur l’année. Près de 5 à 7 mois d’espérance de vie pourraient être gagnés pour les résidents des grandes agglomérations françaises si les niveaux moyens de pollution étaient abaissés aux seuils fixés par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS). D’ailleurs, les normes de l’OMS plus sévères en matière de qualité de l’air sont un objectif pour Atmo Rhône-Alpes -Auvergne.
D’autres zones à risque sont en dépassement réglementaire ou présentent un risque de dépassement. Les zones alpines de Savoie et de Haute-Savoie sont impactées avec des zones urbanisées denses, en particulier les agglomérations d’Annecy, Annemasse, Chambéry et Albertville. Ces secteurs comptent des voiries très fréquentées et une présence industrielle importante en fond de vallée, avec des sources de pollution sont nombreuses et variées. De plus, le relief et les conditions météorologiques fréquemment stables favorisent l’accumulation des polluants.
La vallée du Rhône, très urbanisée et très fréquentée par le trafic routier et surtout autoroutier concentre les polluants. De plus, ce secteur canalise les masses d’air en provenance d’autres territoires, parfois déjà chargées en polluants. Oxydes d’azote, particules et ozone sont très présents dans toute cette vallée.
Dans le département de l’Allier, la Nationale 7 qui traverse l’agglomération de Moulins selon un axe du sud-est au nord-ouest et qui borde certaines zones urbanisées, y apporte aussi des émissions. Cette pollution localisée entraîne une sur-exposition des riverains. Les teneurs en dioxyde d’azote le long de la Nationale 7 sont élevées et dépassent les valeurs réglementaires.
