Dans la nuit du 9 mai une louve a été abattue sur la commune du Petit-Bornand-les-Glières, suite à l’autorisation d’un tir de prélèvement en Haute-Savoie donnée par la préfecture. L’ASPAS (Association pour la Protection des Animaux Sauvages) estime que l’avenir de la meute à laquelle appartenait cette louve est fortement compromis, car selon l’association, elle était probablement la femelle dominante et portait des fœtus de louveteaux.
L’ASPAS « condamne fermement la politique anti-loup relayée par l’État» Elle rappelle que le 18 avril « dernier de nombreux anti-loup ont répondu à l’appel à manifestation lancé à Thônes par des syndicats d’exploitants agricoles, des syndicats ovins et caprins et de la fédération départementale des chasseurs. Il n’en aura pas fallu plus pour que l’État cède aux revendications de ces inévitables lobbies. Une autorisation de tir de prélèvement a été délivré sur ce secteur» « Cette décision dénuée de bon sens ne réglera en rien les problèmes d’attaques et ne calmera pas les anti-loup. » L’association rappelle qu’un autre loup en février dernier sur la même commune a été victime d’un acte de braconnage.