La mobilité de l’avenir sera électrique. Ludwig Karg, du bureau de consultants B.A.U.M. Consult, de Munich, en est convaincu. Il l’a dit ce mardi lors de la rencontre organisée par Rhône Alpes Energie Environnement consacrée au programme CO2NeutrAlp, qui vise à réduire les émissions de CO2 dans les pays alpins.
Si la mobilité future a des chances d’être électrique, elle ne sera pas nucléaire, comme le redoutent à juste titre les opposants à la voiture électrique. La mobilité du futur devrait être photovoltaïque.
En effet, le spécialiste allemand estime que c’est dans l’énergie solaire que se trouve le gisement énergétique le plus important même pour une bonne partie des transports.
Le photovoltaïque permet en effet, avec 10 000 mètres carrés de panneaux, un hectare, de faire rouler 110 voitures pendant un an. La même surface, consacrée à des cultures destinées aux agro carburants, permet de faire rouler entre une et quatre voitures pendant un an.
Vélo à assistance électrique
Il faut savoir aussi, imagine Ludwig Karl, que la voiture de demain, ne sera pas comme la voiture d’aujourd’hui. Elle sera plus petite, plus légère, plus urbaine, plus maniable.
Et elle ne sera pas le seul mode de transport. Ludwig Karl estime en effet que l’avenir est aussi au vélo à assistance électrique.
En effet, le vélo à assistance électrique est plus adapté au transport individuel, consomme moins d’espace et moins d’énergie encore. Il est idéal pour les déplacements urbains, qui permettent par exemple de rallier depuis son domicile, la gare ou d’autres lieux pur utiliser les transports en commun.
Vélo touristique
Evidemment, le vélo à assistance électrique est bon pour la santé. Il permet de pédaler, de se maintenir en forme. Il est adapté à la découverte touristique de régions montagneuses comme les Alpes, avec toutefois deux risques estime Ludwig Karl. Le vélo à assistance électrique est silencieux : on ne l’entend pas venir et il peut surprendre des randonneurs. Le vélo à assistance électrique décuple les possibilités d’accéder à des milieux à deux roues. Il peut devenir une cause de dérangement et de détérioration des milieux. Si on ne prévient ces types d’usage en les encadrant. Et si les cyclistes ne mettent pas pied à terre.