Les projets de l’Université de Lyon (Saint Etienne) veulent faire du pôle regroupant 19 établissements, une des dix premiers pôles européens en recherche et en enseignement supérieur. Le but est de placer l’innovation « au cœur » des institutions avec une nouvelle vision de la science, bâtie sur quatre thématiques, où les disciplines se croisent.
La première thématique réunit les thèmes sciences, société et santé. Il s’agit de prendre en compte les questions de santé, mais aussi l’impact des technologies sur la santé, et globalement la question du rapport de la science à la société. Le deuxième thème recouvre les savoirs, les échanges, la régulation, quelles que soient les formes de régulation, économiques ou environnementales par exemple. Le troisième thème englobe les connaissances en matière de modélisation et de compréhension de la complexité. “De plus en plus, dans toutes les disciplines, les chercheurs recourent à des modèles pour comprendre la réalité, pour en simuler le développement. Cette orientation de la science suppose des compétences de plus en plus poussées dans des disciplines comme les mathématiques et l’informatique, dans lesquelles l’Université de Lyon possède des positions fortes” explique Michel Lussault.
Enfin, le quatrième thématique associe « environnement et société ». Il réunit les savoirs et ingérnieries qui permettent de mettre en œuvre un développement durable.
De nombreux projets
Plusieurs projets s’inscrivent dans ces perspectives. Des laboratoires d’excellence pourraient être développé sur les secteurs suivants : Pourrait être développé un laboratoire de recherche sur la souffrance mentale, la souffrance psychique, la prévention, l’évaluation, les prises en charge, la remédiation. Des laboratoires pourraient être créés ou développés sur les biosciences, les sciences et l’ingénierie des surfaces et des interfaces, l’Ecoscience. Des recherches pourraient être développées autour de l’intégration des Sciences de la Matière pour les écotechnologies, de l’acoustique, de la physique subatomique, de l’astrophysique, de la géologie.
Très rapidement, des dossiers seront aussi déposés dans le cadre des Instituts de Recherche Technologique et des Instituts Thématiques d’excellence Energie Décarbonnées. Ce dernier projet, soutenu par l’Université serait largement porté par le pôle de compétitivité AXELERA.
