Lyon : les élus écologistes demandent la fermeture de la centrale de Bugey

Les élu.es écologistes de la Métropole et de la Ville de Lyon demandent à l’Autorité de Sûreté Nucléaire de refuser la prolongation de 10 ans de l’activité de la centrale nucléaire du Bugey.

À l’occasion de la consultation publique ouverte par l’ASN sur les conditions de prolongation de l’exploitation des réacteurs de 900 MW au-delà de 40 ans, les élu.es écologistes de la Métropole et de la Ville de Lyon demandent la fermeture de la centrale de Bugey en 2024. © Schölla Schwarz (CC BY-SA 3.0)

La centrale nucléaire du Bugey (située à Saint-Vulbas, dans le département de l’Ain) comprend 4 unités qui produisent en moyenne 24 millions de MWh par an, soit 6 % de la production nucléaire nationale et couvrent 40 % de la consommation d’Auvergne-Rhône-Alpes.

À l’occasion de la consultation publique ouverte par l’Autorité de Sûreté Nucléaire (ASN)  sur les conditions de prolongation de l’exploitation des réacteurs de 900 MW au-delà de 40 ans, les élu.es écologistes de la Métropole et de la Ville de Lyon demandent la fermeture de la centrale en 2024. Les élus s’appuient sur plusieurs demandes formulées par l’ASN à l’exploitant EDF. En dépit d’une amélioration ces dernières années, la transparence d’EDF n’est en effet toujours pas au rendez-vous. Ainsi l’ASN, dans son appréciation 2019, rappelle la nécessité pour la centrale du Bugey d’améliorer ses résultats en matière de sûreté nucléaire.

La Centrale du Bugey est la plus proche d’une grande agglomération de plus d’un million d’habitants, à 30 km de Lyon et 17 km de la commune la plus proche de la Métropole de Lyon, Jonage ; avec pour conséquence, en cas d’accident majeur, un coût humain, sanitaire, social, économique et financier exponentiellement plus élevé que pour d’autres centrales plus isolées. La centrale serait l’une des plus exposées aux risques sismiques, et elle est particulièrement exposée à un risque d’inondation majeur et brutal en cas de rupture du barrage de Vouglans dans le Jura.

En cas de fermeture de la centrale, « nous ferons tout ce qui en notre pouvoir pour accompagner et faciliter les reconversions des travailleurs.ses, des territoires, des industries de l’ère des énergies fossiles à l’ère de la résilience et de la prospérité soutenable, indiquent les élus écologiques. Le bassin d’emploi de la Plaine de l’Ain a par exemple un potentiel à exploiter sur la production de panneaux solaires, le biogaz, la construction bois, l’agroécologie, l’éco-tourisme ou encore la recherche et développement en matériaux biosourcés. »

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