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Métropole de Lyon: Collomb résiste aux syndicats pour maintenir l’investissement

C’est pour maintenir l’investissement permis 30 millions d’impôts supplémentaires que le Président de la Métropole de Lyon refuse de céder sur l’essentiel des revendications des syndicats qui ont appelé à la grève.

Près de trente millions d’euros, c’est le coût total estimé des revendications présentées par les syndicats de la Métropole de Lyon, lors de la grève qui a paralysé une partie des services. Plus de 30 millions, c’est le montant des impôts supplémentaires appelés par la Métropole  en  2015 « pour compenser la baisse des dotations de l’Etat », a comparé ce lundi, lors d’une conférence de presse, le président de la Métropole. Et trente millions c’est ce que l’exécutif de l’agglomération refuse de sacrifier pour préserver l’investissement.

Gérard Collomb est ferme. Alors que la situation économique est difficile, alors que de nombreux salariés du bâtiment sont menacés d’aller « à Pôle Emploi », le patron du Grand Lyon veut maintenir l’investissement notamment dans le secteur des travaux publics et de la construction.

Et Gérard Collomb d’énumérer les améliorations accordées aux fonctionnaires du Grand Lyon, venus du Département du Rhône ou vice versa pour rapprocher les conditions de rémunération. Pour rapprocher les statuts, le surcoût pour 2015 sera de 1,3 million d’euros, de 0,9 million pour les tickets restaurant, de 1,6 million pour la participation à la mutuelle et de 400 000 euros pour participer au Comité des œuvres sociales (COS).

Revendications tous azimuts

Mais les syndicats avaient des demandes bien supérieures, auxquelles l’exécutif n’a pas cédé. Il a refusé une dépense de 6 millions qu’aurait entrainée la mise à niveau pour les anciens agents du département d’une prime de fin d’année. Une deuxième revendication repoussée consistait en un intéressement pour les objectifs (2,2 millions), une troisième  consistant à augmenter l’indemnité de résidence en la faisant passer de 1 % à 3 % du traitement (4,2 millions évités). L’alignement sur le statut le plus avantageux aurait couté 4,6 millions, et la revendication totale des syndicats aurait entrainé pour les tickets restaurant une dépense supplémentaire de 800 000 euros par rapport à la somme accordée. Le passage à 2 % de la masse salariale de la subvention au COS (au lieu de 0,9 % accordé) aurait entrainé une autre dépense supplémentaire, que l’exécutif n’a pas acceptée.

Gérard Collomb a rappelé que les difficultés de la transition avaient nécessité le recrutement de 80 personnes ( sur un effectif de 8700 agents), le temps de travail hebdomadaire étant  de 35 heures, avec des aménagements sous forme  d’allongement de l’horaire hebdomadaire, permettant un accroissements des journées de RTT. L’exécutif a refusé une revendication de 34 jours de congés, incompressibles. Au démarrage de la Métropole, l’exécutif semble décidé à gérer avec rigueur. ” Le président de la Communauté urbaine de Strasbourg, a annoncé son intention de réduire les effectifs de cette dernière de 800 personnes.“, a prévenu Gérard Collomb.

 

 

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