La première journée du Mondial des Métiers a été marquée par les conséquences du mouvement de grève qui a affecté entre autres secteurs les transports en commun. Mais ce sont quand même 300 cars qui ont amené de toute la région des jeunes collégiens et lycéens à la recherche d’informations sur les métiers, sur l’orientation, sur les formations. Malgré l’appel à la grève, malgré les manifestations auxquelles certains ont consacré une partie de leur journée, des exposants comme ces représentants de l’URI CFDT que nous avons rencontrés, ont répondu présent pour cette rencontre privilégiée avec le public, en particulier avec les jeunes.
Le Mondial a offert son visage habituel, avec cette année une lisibilité très forte des grands secteurs, grâce à d’énormes panneaux permettant un repérage au loin. Partout, on a noté la même climat d’intérêt, de curiosité pour les métiers, pour les techniques, des groupes de jeunes autour d’un apprenti, écoutant un professionnel, regardant un geste technique, questionnant sur des activités originales, marginales, parfois même inconnues.
Evidemment l’attention s’est souvent portée sur des métiers et des institutions qui ne lésinent pas sur les moyens, sur la mise en scène. C’est le cas de l’Armée, de la Gendarmerie, à grand renfort d’uniformes de véhicules.
Mais l’intérêt des visiteurs, jeunes, a pu se déployer vers des secteurs plus discret, qui sans bruit offrent des opportunités de formations. Ainsi, le secteur de la navigation fluviale, animé par la présence d’un simulateur de pilotage d’un bateau commercial, promet-il des perspectives de besoin à hauteur d’une cinquantaine de postes par an. Les métiers de la forêt, du bois, sont aussi fortement demandeurs de compétences et de motivations. Comme les métiers du transport terrestre. La SNCF propose chaque année, sur la région de Lyon, près de deux cents places pour des formations avec à la clé, des emplois dans l’entreprise ferroviaire.
La chimie, la construction, la plasturgie, les métiers de l’alimentation, du commerce, des services, de la construction et de la réparation automobile, des arts graphiques, pour ne citer que ces secteurs, proposent tous des perspectives qui vont au-delà de la récession actuelle. Le Mondial permet de voir au-delà de la crise, il permet même de préparer la sortie des difficultés. Avec optimisme.
Pour en savoir plus: www.mondial–metiers.com