Le laboratoire réunit l’Université québécoise de Sherbrooke, le CNRS, Renatech et les autres partenaires de la région Rhône-Alpes. Il rassemblera chercheurs en chimie-biochimie, électronique, optique et matériaux en lien avec des industriels canadiens et européens. Le nouveau laboratoire regroupera des recherches sur les biopuces qui intègrent des systèmes électromécaniques aux dimensions micrométriques ; l’encapsulation (packaging) ; l’intégration tridimensionnelle pour les puces électroniques de pointe ; la gestion et la récupération d’énergie pour ces puces.
Le nouveau laboratoire suit la création il y a trois ans du Laboratoire International Associé en Nanotechnologies et Nanosystèmes (LIA-LN2). Ce laboratoire a permis de lancer des projets comme le projet SEDIMOS, en partenariat avec ST Microelectronics en France et IBM au Canada qui vise à réduire la consommation d’énergie des puces microélectroniques.
RENATECH représente les plus grandes centrales de technologie en nanotechnologies, réparties sur l’ensemble du territoire français en lien avec les différents acteurs économiques régionaux, à Toulouse (LAAS), Paris (IEF/LPN), Grenoble (FMNT), Besançon (FEMTO-ST) et Lille (IEMN). Doté d’un budget annuel de 22M€ ce réseau regroupe plus de 100 M€ d’infrastructures de pointes supportées par 150 ingénieurs et techniciens, et plus de 70 projets industriels par an.
L’UMI-LN2 réunit l’Université de Sherbrooke, le CNRS, le groupement d’intérêt scientifique Renatech, l’Institut national des sciences appliquées de Lyon, l’École centrale de Lyon, l’Université Joseph Fourier, l’Université Claude Bernard et CPE Lyon. Les sites miroirs en France de l’UMI-LN2 : l’Institut des nanotechnologies de Lyon (CNRS/INSA Lyon/Université Claude Bernard/Ecole centrale de Lyon/CPE Lyon), le laboratoire des technologies de la microélectronique de Grenoble (CNRS/Université Joseph Fourier/CEA).