A Grenoble et dans 18 autres villes de France les citoyens vont pouvoir symboliquement voter pour quel type d’électricité et quelle facture ils veulent de payer plus cher à l’avenir. Deux grands panneaux présenteront les deux factures, celle du maintien du modèle du tout nucléaire et celle du scénario de transition énergétique de Greenpeace. Rendez-vous à Grenoble, le samedi 29 juin à 14h place Félix Poulat Contact sur place : Matthieu Tissot 06.24.21.58.02 Poursuite du nucléaire ou transition énergétique : l’heure du choix Après des mois de débat, une loi sur l’énergie va être écrite cet été puis proposée au vote à partir de l’automne prochain. « Quoiqu’il arrive, d’importants investissements vont devoir être réalisés, explique Mathieu Tissot, du groupe local de Greenpeace France à Grenoble. Parce qu’un euro ne peut pas être investi à deux endroits à la fois, il va falloir trancher. Entre maintien et prolongation des vieilles centrales nucléaires –avec le risque grandissant d’accident– ou investissement massif dans les renouvelables et les économies d’énergie, le gouvernement va devoir faire son choix. » Ce sont 10 réacteurs qui devront être fermés d’ici 2017 et 20 d’ici 2020 par François Hollande pour être en mesure de tenir sa promesse de ramener la part du nucléaire de 75 à 50% dans notre électricité d’ici 2025. L’illusion du nucléaire pas cher, c’est fini Les calculs de Greenpeace établis sur la base de scénarios officiels (Commission de régulation de l’énergie, RTE, EDF) montrent que la facture du nucléaire va augmenter plusque celle de la transition énergétique. Dans le cas de la prolongation du nucléaire, la facture annuelle moyenne augmenterait d’environ 25% tandis que celle de la transition énergétique n’augmenterait que de 15%. « La confiance des Français dans le système électrique nucléaire reposait sur l’illusion d’une énergie sûre et peu chère. Les futurs travaux de sûreté pour maintenir en vie les vieilles centrales nucléaires et tenir compte des leçons de Fukushima, le chantier de l’EPR et la gestion des déchets vont peser de plus en plus lourd dans la facture », conclut Mathieu Tissot. |
L’hydroélectricité, une filière stratégique pour notre réindustrialisation
La crise du coronavirus met en lumière la vulnérabilité économique et sociétale qu’engendre une mondialisation non maîtrisée. Ce qui vaut pour le matériel sanitaire vaut aussi pour les équipements électriques, dont ceux de l’hydroélectricité. Une réaction s’impose avant qu’une nouvelle...