Lors de la Conférence des Nations Unies sur le changement climatique à Copenhague l ’Organisation internationale du Travail (OIT) , dont le siège est à Genève, a attiré l’attention sur le défi de l’emploi et l’intérêt des «emplois verts» tout en poursuivant l’objectif de réduction des émissions de CO2. L’OIT insiste sur le besoin de faciliter la transition économique et sociale de secteurs clés. Il faut aussi promouvoir les emplois verts qui concourent à la croissance tout en réduisant les émissions polluantes et “écologiser les milieux de travail en mobilisant employeurs et travailleurs”.
Le dernier Rapport de l’OIT sur le travail dans le monde indique que près de 40 pour cent des emplois dans le monde – représentant quelque 600 millions de travailleurs – se trouvent dans des secteurs fortement producteurs de carbone. L’Organisation Internationale du Travail rappelle « qu’en imposant un prix pour les émissions de CO2 (… …) et en utilisant les recettes qui en découlent pour réduire la taxation du travail, l’emploi pourrait progresser de 0,5 pour cent d’ici 2014 » Cela équivaudrait à la création nette de plus de 14,3 millions d’emplois au niveau mondial. Des gains plus importants pourraient être enregistrés en raison du changement technologique induit par les politiques en faveur de l’environnement.
Le Bureau International du Travail ( organisation qui dépend de l’OIT) entend devenir l’organisation internationale de référence pour traiter de l’impact du changement climatique et des autres défis et atouts environnementaux sur le monde du travail. Le BIT aide une dizaine de pays à traiter ces questions.