“ Il est important pour moi que la réponse apportée par l’Union ne soit pas qu’une réponse de crise. Nous devons face à la crise, tirer les conséquences des erreurs de gestion de crise et préparer les défis de l’avenir. Il faut citer cette phrase de Robert Schuman « L’Europe ne se fera pas en un jour, l’Europe ne se fera pas par un simple rapprochement d’états, mais se fera par des mesures concrètes qui dégageront la solidarité de fait »
Cette phrase reste, pour Othmar Karas, d’une actualité brûlante. ” Les éléments qui doivent créer la responsabilité solidaire, les mesures qui devaient avoir leur effets sont à créer…La crise est un avertissement, elle souligne tout ce qui manque encore“
” L’Union européenne doit, être refondée pour la troisième fois. L’UE a été créée suite aux deux guerres mondiales. Cette création a été un succès total, une réussite. L’EU a été refondée en 1989 après la fin du mur de Berlin, après disparition du pacte de Varsovie . Cette refondation n’est pas terminée . Elle est lancée au fil de l’élargissement et au delà encore, il ne s’agit pas à nouveau de fonder l’Union pour répondre la crise, mais comme réponse du continent à la mondialisation. Si l’UE n’arrive pas à de donner de nouvelles bases pour répondre à la mondialisation, si l’on n’arrive pas à être le porte-parole à l’échelle mondiale nous risquons d’être les perdants de la mondialisation.”
Pour Othmar Karas, les difficultés de l’Europe ont plusieurs explications: ” Des dettes, des règles européennes non respectées, l’absence de concurrence dans certains états, autant d’éléments que le Parlement avait dénoncés dans ses travaux en 2010, commission extraordinaire du Parlement européen , qui un manuel où l’on retrouve ce qu’il faut faire à cours moyen ou long terme . Mais les décideurs sont décidés de tirer les leçons de la crise. Nous devons leur rappeler leur promesse.”
Une politique économique commune
Pour répobdre efficacement à la crise et aux défis de la mondialisation, Ohtmar Karas indique des pistes obligatoires. ” L’euro est la seule devise qui ne correspond pas à un état, la seule sans politique économique, sans politique budgétaire sociale ou fiscale commune. L’avenir de l’Union doit montrer clairement que les projets commun bénéficieront d’ instruments politiques nécessaires, autrement nous seront décalés entre nos objectifs et nos capacités d’action, ce qui créera un hiatus entre les espoirs et sa légitimité démocratique.“
Mais le député autrichien prévient. ” Aucune décision ne doit se faire sans accord du Parlement européen, sans base juridique communautaire” . Dans cet optique l’Union doit se doter d’un budget propre plus important. ” Voici pour quoi il faut des ressources propres et un doit de contrôle des ministreq européenq des finances sur les budgets des Etats.
La sortie de la crise, suppose aussi un surcroit de démocratie. “C’est une crise de confiance, et nous restaurerons la confiance en veillant que ces projets ne soient pas tranchés par des élites à huis clos, isolées.
