“Paris, le 12 février 2009 : Agir pour l’environnement participe aujourd’hui à une réunion organisée par le Ministère de l’Agriculture sur l’application en France des nouvelles dispositions européennes pour la Politique Agricole Commune (PAC). A cette occasion, Agir Pour l’Environnement défendra ses propositions pour un véritable recentrage environnemental de la PAC, rendu possible par les nouvelles règles adoptées en novembre 2008.
Agir pour l’environnement rappelle ses revendications:
– une répartition plus équitable des aides PAC entre les agriculteurs, grâce à la “régionalisation” qui permet de mettre fin aux références historiques individuelles (actuellement, les agriculteurs perçoivent des montants basés sur leur historique d’aides, ce qui conduit à faire perdurer les inégalités des anciennes PAC),
– un rééquilibrage des aides du premier pilier entre les cultures et l’élevage (par le transfert dans le premier pilier de la “prime à l’herbe” pour les éleveurs),
– un soutien important à l’agriculture biologique, qui doit devenir un outil pour tirer toute l’agriculture vers le haut et bénéficier de moyens pour la recherche et le développement,
– l’intégration d’un socle environnemental dans le “premier pilier” de la PAC, par une bonification des aides aux agriculteurs adoptant des pratiques nettement favorables à l’environnement,
– un “deuxième pilier” recentré sur sa vocation de protection de l’environnement local et du développement rural, et qui puisse disposer de moyens conséquents pour mettre en ouvre des mesures “à la parcelle” pour protéger les milieux biologiques, la biodiversité sauvage et domestique, les corridors écologiques, la protection des zones de captage d’eau potable, etc. Des moyens peuvent être dégagés dans ce sens par la “modulation” des aides du premier pilier vers le second pilier.
Par ailleurs, Agir Pour l’Environnement rappelle son opposition au financement par la PAC de l’assurance-récolte des agriculteurs : une telle disposition serait un encouragement à des pratiques spéculatives irresponsables sur le plan agronomique et environnemental”
Le titre est de la rédaction.