Le concours des Prairies Fleuries veut mobiliser les agriculteurs pour qu’ils améliorent la diversité de la flore des paturages. Cet enrichissement est positif pour la production laitière, mais aussi par exemple pour les abeilles qui ont besoin de ressources florales variées.
Cette année, 25 parcs nationaux et régionaux ont organisé un concours Plus de 220 agriculteurs en France ont présenté une prairie aux concours locaux d’où sont sortis des candidats pour le concours national.
Paulette Marmottan a été choisie parmi les quatre lauréats du concours « Tarentaise Vanoise » pour concourir au niveau national où elle a reçu le premier prix dans la catégorie prairies de fauche d’altitude.
La promulgation des résultats et la remise des prix se sont tenus le 3 novembre au ministère de l’agriculture, en présence des partenaires de l’opération : réseau des chambres d’agriculture, Institut de la recherche agronomique, organismes de protection de la nature…
Joseph Ménard, Président de la chambre d’agriculture d’Ile-et-Vilaine et Président du jury national, a souligné « le remarquable équilibre entre les qualités agricoles et écologiques de la parcelle, malgré des conditions d’exploitation difficiles du fait de la très forte pente ».
Alain Marnezy, Président du Parc national de la Vanoise et de l’Assemblée du Pays Tarentaise Vanoise qui a co-organisé le concours local, s’est félicité de ce prix qui « met en lumière le rôle de l’agriculture, et plus particulièrement l’élevage en zone de montagne, dans la préservation de la biodiversité ». Il a souligné « l’importance des prairies naturelles riches en fleurs, pour la production d’un foin de pays qui contribue à la typicité des fromages de montage : le Beaufort bien évidemment mais aussi les productions fermières comme le Persillé de Tignes qui n’est plus aujourd’hui fabriqué que par Paulette Marmottan ».
Un prix collectif « valeur apicole » a été remis par le Syndicat national d’apiculture et l’Union nationale de l’apiculture français aux 25 gagnants locaux pour les féliciter de leur contribution au maintien de l’apiculture dans les territoires.
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