Photosynthèse artificielle en solution : une alternative moins onéreuse et moins toxique
La réalisation d’une photosynthèse artificielle en solution reste limitée par l’utilisation de composés à base de métaux coûteux et toxiques. Des chercheurs grenoblois ont élaboré une alternative avec des nanocristaux semi-conducteurs à base de cuivre, d’indium et de soufre, moins onéreux et moins toxiques.
Dans les systèmes de photosynthèse artificielle, les photosensibilisateurs absorbent l’énergie lumineuse et transfèrent les électrons au catalyseur, qui active la réaction chimique. De nombreux progrès ont été réalisés dans le développement de catalyseurs sans métaux nobles. Mais photosensibilisateurs reposent souvent sur des composés moléculaires à base de métaux rares et coûteux, comme le ruthénium ou l’iridium. Ils peuvent reposer sur des matériaux semi-conducteurs inorganiques contenant du cadmium, un métal toxique.