La capacité du Syndicat des Transports de l’Agglomération Lyonnaise ( SYTRAL) est restée sur le mandat supérieure à 1 milliard d’euros, avec un endettement stabilisé qui préserve une capacité pour lancer de nouveaux investissements.
Pendant le mandat qui s’achève le Syndicat a mené à bien la réalisation de la ligne T5 de Grange Blanche à Eurexpo, la prolongation de la ligne T 4 de Part Dieu à Minguettes, dont la fréquentation a doublé grâce à l’ouverture du nouveau tronçon, a douclé de plus de 30 000 à 72 000 voyageurs par jour.
Le SYNDICAT a réalisé le prolongement de la ligne de métro B de Gerland à la Gare d’Oullins, avec la réalisation du Pôle Multimodal d’Oullins. Il a mis en place la Ligne de l’Ouest Lyonnais ( LEOL), qui dessert plus efficacement les communes des Coteaux du Lyonnais.
Un réseau en pointe sur le plan technique
Pour Bernard Rivalta, la politique suivie est la bonne. « Le réseau d’agglomération lyonnaise est à la pointe sur le plan technologique ” met en avant le président du Syndicat.
Les investissements ont été poursuivis grâce au Versement Transport, payé par les entreprises de plus de 9 salariés : 60% des recettes sont apportées par des entreprises du secteur privé, 40% par des institutions du secteur public. Le Versement Transport représente 30% des recettes du Syndicat.
Pour Bernard Rivalta, ce financement des entreprises est loin d’être la ponction inutile que dénoncent certains milieux patronaux. « Le président du MEDEF du Rhône a été le seul au niveau national à demander le maintien du versement transport que le MEDEF national remettait en cause » a souligné lors des vœux Bernard Rivalta.
Les transports en commun sont un outil d’efficacité environnementale, le président du SYTRAL n’a pas eu besoin de le rappeler. Ils constituent aussi un levier de développement économique à l’échelle de la métropole, car ils permettent notamment aux salariés d’aller travailler dans de bonnes conditions. Les transports en commun sont aussi un outil d’intégration sociale. A Lyon le développement des transports en commun permet de dire qu’il ” n’y a pas de banlieue.”