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Prix de l’essence: le gouvernement fait de l’écologie sociale

En prévoyant de bloquer au maximum le prix de l’essence, sans aucune mesure sur la consommation, le gouvernement  met en pratique ce qu’il appelle parfois l’écologie sociale: beaucoup de social et peu d’écologie.

Le gouvernement pourrait réduire d’un centime la part de TIPP perçue par l’Etat sur les carburants, pendant trois mois. Cette seule mesure devrait coûter 150 millions d’euros à l’Etat, car la TIPP rapporte à celle seule 14 milliards d’euros: c’est la quatrième recette fiscale de l’Etat. L’Etat accroitra son déficit pour atténuer l’effet du renchérissement dramatique de l’énergie.

Le gouvernement fait de la politique en demandant aux producteurs ( comme Total) et aux distributeurs de faire un effort sur leurs marges. Ce matin sur BFM, Pierre Alain Muet expliquait à juste titre que TOTAL ne payait pas assez d’impôt en France. C’est juste, mais la mesure ne réorientera pas l’action de TOTAL en matière d’investissement.

Du côté des distributeurs, les  montrer du doigts est aussi de bonne guerre. Cela ne changera rien au fait que la guerre sur le prix des carburants est rude entre enseignes qui font du carburant un produit d’appel.

Mais le gouvernement n’a qu’un objectif, a rappelé en substance le député socialiste Pierre-Alain MUET, Adjoint au Maire de Lyon : adoucir les contraintes de la mutation énergétique qui s’impose à nous.

Or, une pédagogie efficace accompagnant la mutation  imposerait d’envoyer en même temps des messages clairs et cohérents en direction d’économie et de modifications de comportements.

Des mesures pour économiser le carburant

En cette rentrée de bonnes résolutions, il aurait été préférable que le gouvernement diffuse des messages citoyens sur les thèmes suivants:

– incitations au co-voiturage avec éventuellement une aide supplémentaire, via l’Ademe à l’extension du co-voiturage;

– mesures en faveur du co-voiturage sur les autoroutes, les parkings, les accès aux centres villes,etc.

Mais d’autres mesures représenteraient une réelle économie pour les consommateurs et pour la France: une réduction de la vitesse sur les routes et autoroutes.

La marge de gain est encore énorme pour réduire la vitesse sur les routes, où la vitesse de 90 kilomètres à l’heure est encore autorisée dans de nombreux secteurs dangereux. C’est vrai dans l’agglomération de Lyon.

La réduction de la vitesse à 120 kilomètres à l’heure sur les autoroutes seraient aussi source de gains énormes.

L’impact sur les comportement serait énome, comme sur la sécurité. La réduction des émissions serait aussi positive sur la qualité de l’air: important au moment où l’agglomération lyonnaise subit un nouvel épisode de pollution par l’ozone et par les particules.

michel.deprost@enviscope.com

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