Projet de Parc de l’Ecureuil à Châtel-Guyon : l’Autorité environnementale préconise des améliorations

L’Autorité Environnementale, par sa mission régionale, a émis un avis sur le projet de parc acrobatique  » Parc Ecureuil », à Chatel-Guyon, en demandant une meilleure prise en compte de la biodiversité.

      Le projet consiste en une nouvelle implantation d’un parc acrobatique en hauteur existant, le  « Parc Écureuil », porté par la société SN Pons sur la commune de Châtel-Guyon, à 20 km au nord de Clermont-Ferrand (Puy-de-Dôme) . Le projet s’inscrit dans un périmètre de 8,3 ha qui comprend un parcours de santé, des cheminements de promenade piétons et cyclables et des aires de pique-nique.

      Le « Parc Écureuil » actuel, = 900 m au sud de la nouvelle implantation sur la même commune et devenu inexploitable, devrait être déconstruit, le boisement support étant décimé par les scolytes.
       Pour l’Autorité environnementale, les principaux enjeux du territoire et du projet sont :
            • la biodiversité, la zone d’implantation étant située dans la Znieff de type 1 (Vallée des Prades vallée de Dans-souci), classée en espace boisé et composée d’habitats et d’espèces riches, variées et protégées ;
• le changement climatique et l’augmentation de la fréquentation touristique qu’il induit, avec les potentielles pollutions et nuisances qu’elle génère ainsi que les risques incendie et sur la santé du peuplement forestier ;
• l’insertion paysagère.
       En matière d’habitats et de biodiversité, le dossier conclut globalement à des enjeux jugés faibles à modérés, et à des effets faibles voire inexistants. Ces conclusions sont selon l’Autorité environnementale, sous évaluées pour la faune, notamment pour les chiroptères et l’avifaune, l’aire d’implantation accueillant des espèces protégées. Les mesures d’évitement et de réduction proposées ne permettent pas de conclure à une absence de perte nette de biodiversité. Tout dérangement ou destruction potentiellement significative d’individus d’espèces protégées nécessiteraient de déposer une demande de dérogation à la protection des espèces.
        Bien que le projet ne comporte pas de coupe d’arbres, le dossier gagnerait à être complété d’une analyse de l’insertion paysagère du projet ainsi que par la prise en compte du changement climatique en lien avec de potentielles nuisances sanitaires liées à la fréquentation future du site.
        L’Autorité environnementale recommande en outre d’exposer clairement en quoi le site retenu, notamment du fait des espèces non résineuses dont il est constitué, est moins exposé aux risques d’attaque par les scolytes, y compris dans le contexte du changement climatique.
L’ensemble des recommandations de l’Autorité environnementale est présenté dans l’avis détaillé.

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