Le respect de cette date butoir était impératif pour pouvoir continuer à fabriquer, importer et mettre sur le marché des substances dans des quantités comprises entre 100 et 1 000 tonnes par an.
« Le respect de cette nouvelle échéance montre l’engagement de l’industrie chimique en France pour que REACH délivre les résultats escomptés en termes d’amélioration de la protection de la santé humaine et de l’environnement » déclare Jean Pelin, Directeur général de l’Union des Industries Chimiques (UIC).
Les industriels témoignent toujours d’une procédure complexe à mettre en oeuvre. Le règlement REACH impose la réalisation d’un dossier de haute technicité associant tous les acteurs fabriquant ou important une même substance. Le déploiement depuis 2010 d’autres volets du règlement, comme l’évaluation ou l’autorisation, a rendu plus difficile la seconde étape. Les industriels sont confrontés à toute l’ampleur du règlement et doivent faire face de manière concomitante à un grand nombre d’obligations qui dépassent le seul cadre de l’enregistrement.
L’UIC rester mobilisée accompagnement ses adhérents et les aider à relever le défi de la troisième échéance du 31 mai 2018: faibles tonnages concernés (1-100 tonnes par an) avec 25 000 substances attendues pour être enregistrées.
1 Règlement européen concernant l’enregistrement, l’évaluation et l’autorisation des substances chimiques, ainsi que les restrictions applicables à ces substances