La Banque mondiale et le groupe chimique Rhodia ont signé ce lundi un accord d’achat de réductions d’émissions (ERPA) portant sur 6 millions de crédits carbone, pour livraison jusqu’à fin 2013. Cette transaction a été menée par ORBEO co-entreprise détenue à parité par Rhodia et Société Générale, spécialisée dans le marché du carbone. Orbéo combine des expertises industrielles, environnementales et financières dédiées à la réduction des émissions de gaz à effet de serre.
Le projet est basé sur la réduction des émissions de NO ( oxyde d’azote) issues de la production d’acide adipique de l’usine Rhodia de Paulínia (Brésil) . La réduction des émissions émane de l’unité de thermo-oxydation qui détruit le protoxyde d’azote. Des crédits carbone sont ainsi générés dans le cadre du Mécanisme de Développement Propre (MDP) du Protocole de Kyoto.
L’augmentation de la demande mondiale pour le polyamide utilisé dans les industries automobile et électronique a pour conséquence la croissance de la production d’acide adipique dans la région, et celle des émissions de NO2, un sous-produit émis par les effluents gazeux. Le NO2 est un gaz à effet de serre puissant, au pouvoir réchauffant 310 fois plus élevé que le dioxyde de carbone (CO)2. Le N2O a un pouvoir de réchauffement global 310 fois plus élevé que le dioxyde de carbone, mais n’est pas nocif pour la santé humaine. …/…
« Le Brésil a réalisé d’impressionnants progrès environnementaux dans les dernières années et est un pionnier dans les initiatives Mécanisme de Développement Propre, soulignant l’importance de la durabilité dans son propre développement », a déclaré Makhtar Diop, directeur de la Banque mondiale pour le Brésil. « Ce projet met en lumière un autre aspect important des efforts du Brésil pour un
développement propre ». Bien que la principale source d’énergie du Brésil soit l’énergie hydroélectrique, le secteur
industriel du pays est dépendant des combustibles fossiles émétteur de gaz à effet de serre.
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