L’exécutif a fait remarquer que pour la troisième année consécutive, « les dépenses sont stabilisées et l’endettement maintenu au même niveau ». Il faut reconnaitre que le rythme d’augmentation des dépenses et de la fiscalité enregistrés pendant le premier mandat de l’actuelle majorité ( et dénonce par l’opposition), ont été tempérés par la récession économique et les
contraintes financières et monétaires.
Pas d’austérité
« En temps de crise, l’action politique doit faire preuve de vérité et de courage. Nous avons dans notre Région de véritables atouts. Nous croyons en Rhône-Alpes, nous croyons en ses forces vives, notamment dans le dialogue avec les partenaires sociaux ; nous croyons en sa jeunesse pour sortir de cette période délicate sans céder à l’austérité » a déclaré Jean-Jack Queyranne.
« La dette des collectivités territoriales représente 11% de la dette publique alors que lescollectivités réalisent près de 70% des investissements publics dans le pays. Elles sont en mesure de soutenir l’activité économique et l’emploi dans les régions en maintenant un niveau d’investissement élevé » a indiqué Jean-François DEBAT, Vice-président délégué aux finances et à la décentralisation, rapporteur général du budget. Ce dernier a souligné que l’autofinancement permet de couvrir plus de la moitié de l’investissement. Il a souligné ” que le maintien de la notation AAA par l’agence Fitch Ratings confirme la qualité de la signature financière de la Région qui diversifie et sécurise ses sources de financement en lançant sa première émission obligataire.”
Les dépenses d’intervention à 1,650 milliard d’euros sont dédiées compétences obligatoires de la Région : transports, lycées, formation, développement économique qui représentent 85% du budget de fonctionnement.
Jean-Jack Queyranne et Jean-François Débat ont souligné que dans un contexte économique et financier fortement perturbé, l’effort d’investissement sera aussi élevé, en 2012 à hauteur de 696 M€.
Pour 2012, les priorités régionales iront à la formation et de l’emploi des jeunes sa première priorité ; au développement de l’économie pour favoriser l’emploi et au développement solidaire de l’ensemble du territoire rhônalpin. Les “enjeux écologiques” restent au coeur des politiques régionales.