Le bois énergie et la grande hydraulique restent les énergies renouvelables traditionnelles qui représentent la production la plus importante des énergies renouvelables, selon le bilan réalisé pour la Région par Rhône-Alpes Energie Environnement.
Relativement à la moyenne de l’ensemble de la France, la Région Rhône-Alpes est nettement en pointe en ce qui concerne la mise en œuvre du solaire thermique et de la petite & micro hydraulique : la pénétration de ces énergies est presque double de la moyenne française dans la moyenne française,en cohérence avec son poids économique, démographique et territorial en ce qui concerne le bois énergie et le solaire photovoltaïque. C’est le résultat d’un engagement important des acteurs régionaux; région, collectivités, associations, tissu des entreprises.
Rhône-Alpes est en déficit plus ou moins important par rapport à d’autres régions en ce qui concerne la biomasse hors bois (biogaz, biocarburants, etc.) et surtout l’éolien. Le bois énergie développé depuis plus d’une vingtaine d’années dans la région, en particulier au niveau de chaufferies collectives de taille de plus en plus importante. L’éolien reste bloqué par les difficultés d’implantations et le potentiel évolue peu.
Ce bilan ne fait pas mention des effets du moratoire décidé en novembre 2011. Le document encourageant et intéressant, manque néanmoins d’une mise en perspective de la production des énergies renouvelables par rapport aux autres sources d’énergies consommées et produites dans la région (énergies fossiles) ou produites dans la région (énergie nucléaire). Des données économiques ( chiffre d’affaires, investissements, modes de financements, sources de financement, Etat, Région, incitation, empruns, ) auraient permis aussi de mieux cerner la dynamique d’une marché dont on a découvert depuis la fragilité et la sensibilité aux interventions publiques.
Le rappel de ces données de cadrage aurait permis de donner une image précise de la place des ENR dans le bilan énergétique complet de la Région, et de montrer, non seulement le chemin parcouru, réel mais modeste, par rapport aux défis de la transition énergétique à accomplir à engager profondément à moyen terme.
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