L’exécutif de Rhône-Alpes a présenté de jeudi matin un projet de budget présenté comme un budget de rigeur, mais pas sun budget d’austérité.
Jean-François Débat, vice-Président en charge des finances a présenté un budget qui devrait s’élever à 2,462 millards d’euros en 2013. Le budget 2012 était de 2,439 milliards d’euros.
La discussion budgétaire a réflété les grands débats politiques nationaux. Jean-François Débat, et Jean-Jack Queyranne ont insisté sur l’étroitesse des marges de maneuvre, sur la nécessité de conserver des moyens importants pour l’investissement dans le cadre des compétences principales de la Région: TER, lycées, formation professionnels, personnels des lycées, etc.
Une rigueur injustifiée pour le Front de Gauche et pour EELV
Pour le Front de Gauche, cette rigueur est injustifiée. Elisa Martin, porte parole du groupe, estime quela réduction de la dépense publique, l’insuffisante prise en compte de besoins sociaux posent problèmes. Pour Eric PIOLLE, d’Europe Ecologie Les Verts, l’effort ne doit pas être relâchés sur l’environnement, mais aussi sur des actions sociales.
Pas de maitrise des dépenses selon la droite
Les élus régionaux d’opposition, ont repris des critiques exprimées au niveau national. Pour Vincent Chriqui, de l’Union de la Droite et du Centre, la Région ne maitrise pas assez ses dépenses de fonctionnement.
Pour le Front National, Bruno Gollnisch a même parlé de folie fiscale, qui avec 56% de prélèvements oblgatoires, pèsent lourdement sur les entreprises, les salariés et les consommateurs, en particulier automobilistes.
Les débats autour des amendements ont permis d’illustrer thème par thème, les positions opposées entre majorité et droite.
Le point symbolique a été la discussion autour d’un amendement présenté par Europe Ecologie les Verts et le Front de Gauche demandant une augmentation des traitements des quelque 5 000 agents des lycées. Une demande que l’opposition a remis en cause, faute que cette dépense nouvelle soit gagée sur des recettes.