L’ambassade de France à Berne, rend compte dans un communiqué d’un séminaire dans le domaine de la santé, entre les pôles de compétitivité français et suisses à l’université de Zurich les 28 et 29 juin derniers. Du côté français, participaient Lyon Biopôle et Innovation thérapeutique Alsace, et pour la Suisse, les Pôles Sciences moléculaires de la vie (Zurich), Plasticité et Réparation du Système nerveux (Zurich), Aux frontières de la génétique (Genève) et Oncologie moléculaire (Lausanne). Ce séminaire était organisé par le Secrétariat d’Etat à l’éducation et la Recherche (SER) et le SCAC de l’ambassade. La matinée de la première journée , explique un communiqué de l’ambassade de France à Berne, a permis au SER et au Fond National Suisse pour la science et à la DGE, pour le côté français, d’exposer les politiques nationales de pôles et les stratégies de développement à l’international de ces structures. La présentation détaillée de l’organisation et de la politique scientifique des Pôles participants a ensuite été présentée. La deuxième journée a été consacrée à deux visites de laboratoire. La première a été celle de l’institut Paul Scherrer (PSI) de Villigen, rattaché au domaine des écoles polytechniques fédérales, qui est le centre de recherche en physique nucléaire le plus important en Suisse. Le centre qui dispose d’un synchrotron a développé une unité expérimentale de thérapie protonique qui a été présentée aux pôles français. Les participants ont ensuite visité le centre d’imagerie médicale de l’université polytechnique de Zurich (ETHZ), spécialisé dans les expérimentations sur les animaux. Structurer les réseaux
Pour l’ambassade de France à Berne « l’organisation de ce séminaire répond à la volonté d’internationalisation des pôles de compétitivité exprimée, dès 2005, par les instances ministérielles de tutelle. La priorité pour des pôles de compétitivité est de développer des partenariats solides avec des structures équivalentes en Europe, afin de favoriser la mise en place de « plates-formes technologiques ». Le choix du secteur des biotechnologies médicales pour ce premier séminaire répond à ce souhait de mise en place de réseaux structurés. Les deux pôles mondiaux , lyonnais et alsacien, entretiennent en effet de nombreuses coopérations avec la recherche suisse. L’intérêt de ce séminaire était donc de positionner ces rapprochements au niveau supérieur, les entités mises en place des deux côtés de la frontière ayant chacune un rôle fédérateur et structurant dans leur domaine de compétence. Le séminaire devrait permettre de développer de nouvelles coopérations organisées autour des établissements participants à ces pôles.