Pour la planète abandonnons le savon qu’on nous vend avec de l’eau dans d’énormes emballages de plastique et revenons au savon d’antan, sobre, efficace.
Quoi de plus banal, de plus quotidien, que le savon ? Quoi aussi de plus ancien que le savon parmi les produits qui nous accompagnent au quotidien ? « La plus ancienne évocation de la réaction de saponification remonte au début du IIIe millénaire av. J.-C. dans les royaumes de Babylone et de Sumer » rappelle Wikipédia.
Pendant environ cinq mille ans, le savon fait du surplace. Beaucoup d’innovations locales, de substances nouvelles, de parfums, de corps gras. De vraies innovations pragmatiques, qui font du savon un produit à la fois universel et aux mille formes..
Mais depuis quelques décennies, le savon, les savons ont » bénéficié » d’heureuses innovations… On ne les a plus vendus secs , mais on nous vend aujourd’hui de l’eau ! Il fallait y penser… Et pour contenir l’eau, on a mis de le savon devenu liquide dans des emballages plastiques, volumineux, encombrants, instables équipés de diverses pompes, orifices verseurs, becs., imprimés d’inutiles mentions.
C’est donc ce savon qu’il faut conserver près des lavabos, sur lesquels il faut appuyer, qu’il faut secouer, en étant souvent incapables de voir ce qui peu rester dans le flacon. Il suffit que la pompe ne pompe plus pour qu’on jette, avec sans doute du produit sur les parois et sur le fond.
Evidemment, ce savon futuriste est plus lourd et plus volumineux, à transporter de la savonnerie au magasin, du magasin à la maison. A priori, le bilan carbone de ce savon » de rupture » est infiniment plus négatif que le bilan du bon vieux savon, de Marseille ou d’ailleurs, dans son emballage de papier…
Donc, pour faire un geste en faveur de la sobriété, des émissions carbone, pour alléger les emballages, réduire les déchets, renonçons au savon » innovant », pour revenir définitivement au savon traditionnel, le plus durable puisqu’il a quelque cinq mille ans.