A l’occasion de la Conférence des exécutifs tenue au siège de la Région les organisations de salariés (CGT,CFDT,FO,CGC,CFTC,FSU,UNSA) ont présenté une déclaration demandant des actions urgentes pour l’emploi et des investissements pour préparer les emplois dans les filières du futur.
Les syndicats de salariés ont rappelé l’aggravation de la situation de l’emploi et lé nécessité de mettre en place des mesures. Ils l’avaient fait avec les employeurs lors du Comité de Coordination Régionale de l’Emploi et de la Formation Professionnelle du 26 février 2009 et dans une démarche commune au sein du nouveau Pôle Emploi.
Les syndicats demandent aux collectivités locales et notamment les Communautés d’Agglomération de continuer leurs investissements dans les transports, l’éducation, le logement etc.. Les syndicats rappellent aussi que dans la première région de sous-traitance industrielle, “il est impératif que les donneurs d’ordre soient impliqués dans les effets sociaux sur les territoires, des décisions économiques qu’ils prennent. Les collectivités publiques doivent inclure des clauses spécifiques dans les appels d’offres notamment sur les garanties en terme d’emplois »
Les organisations de salariés mettent en avant plusieurs pistes pour consolider l’emploi : mutualisation des financements pour sécuriser l’emploi et les salaires (notamment sur les plans de chômage partiel) ; Comités Interentreprises à l’échelle filière/bassin d’emploi ; nouveau lieu d’intervention pour une anticipation des évolutions technologiques et des besoins ; création d’un plan concerté et prospectif de promotion et de développement des capacités humaines (GPEC)
Les syndicats demandent un plan de financement mutualisé par les entreprises sur les filières pour l’investissement technologique et les industries du futur. Pour les syndicats, il faut transformer « les pôles de compétitivité en pôles de développement, de partenariat grandes entreprises, PME-PMI en y impliquant les banques, la CDC, les fonds de formation, les Comités d’Entreprises» Les syndicats se demandent en effet « en quoi l’économique, le social et l’environnemental seront pris en compte dans les entreprises du futur ? »