Chaque année, quatre millions de visiteurs se rendent au Grand Parc de Miribel Jonage, le long de Rhône ,à l’amont de Lyon. Ces visiteurs viennent à vélo, en particulier depuis Lyon, grâce à une piste cyclable. Ils peuvent aussi utiliser le bus 83 pendant la belle saison seulement. Beaucoup (60 %) viennent en voiture, le parc étant déjà utilisé aussi comme raccourci par des automobilistes qui veulent éviter l’entrée difficile de Lyon pour rejoindre l’est lyonnais.
Comment faciliter les transports pour amener des visiteurs sur de nouveaux secteurs du Grand Parc sans ajouter des véhicules, sans mordre sur des espaces précieux, sans consommer davantage d’énergie ? Jérome Sturla, président du Symalim (Syndicat Mixte pour l’Aménagement du Grand Parc de Miribel Jonage) expose deux solutions futuristes qui méritent réflexion.
Navette nautique
La première solution serait une navette nautique entre le Carré de Soie, sur la commune de Vaulx en Velin et le site des Allivoz, où est développé un point d’éducation à l’environnement. Il faudrait environ 20 minutes pour rallier le parc depuis le centre commercial. La deuxième solution serait un transport pas câble. Ce type de transport connu en France en montagne, est déjà très utilisé en milieux urbains, à Medellin (Colombie) à Constantine (Algérie). L’entreprise grenobloise Poma a équipé un transport par câbles récemment inauguré à New York entre Brooklyn et Manhattan. Le transport par câble est sûr, moins onéreux au niveau des investissements et économe en énergie, en raison des frottements moindres. Il est aussi économe en terrain puisqu’il nécessite peu de surface au sol. Il peut donc être installé au dessus d’autres infrastructures comme traverser des surfaces agricoles.
L’idée d’un transport par câble est évidemment encore lointaine. Elle n’est pas irréaliste techniquement mais se heurte aux résistances nombreuses en France de la part des tenants de technologies plus classiques.
