En raison du manque de neige « les domaines skiables ont marqué le pas » au contraire des sites et musées, des offices du tourisme des hôtels. Lyon a connu de forts afflux de touristes à l’occasion d’évènements: Pollutec, Fête des Lumière, salon SIRHA. Les établissements en zone de montagne ony enregistré eux une légère « baisse de fréquentation », mais le retour de la clientèle étrangère a maintenu l’activité.
Quatre heures par jour
« La pratique du ski est passé en une dizaine d’années de 6 heures par jour et par skieur en moyenne à moins de 4 heures » explique Marc Béchet. Les gestionnaires de remontées se sont adaptés en fractionnant les forfaits. Des activités intérieures se sont développées, autour de l’eau, de la détente, du bien être. Mais les activités extérieures se maintiennent et le manque de neige n’est plus considéré comme négatif par un nombre croissant de touristes.
Une partie du public comprend que la neige n’est pas toujours au rendez-vous. Julie Donier, directrice adjointe, du Comité départemental du Tourisme de l’Ain, AinTourisme, explique que les stations de moyenne montagne de l’Ain, se sont adaptées. Les vacanciers comprennent qu’une balade à raquettes peut aussi comporter des passages pour lesquels on peu déchausser. « Il existe des itinéraires pédestres pour la neige » explique Marc Béchet. Dans la Loire aussi, l’enneigement parfois précaire, a fait évoluer les comportements.
« Il faut que les gens viennent moins faire du ski pour le ski, mais viennent à la montagne pour la montagne” résume claude Comet, conseillère régionale déléguée pour le tourisme … et la montagne.

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