Les éudes réalisées par le Grand Lyon et un expert indépendant sur les tunnels du boulevard périphétique Nord et sur le tunnel de Fourvière, ont montré plusieurs lacunes. Dominique Thon, directeur adjoint à la Direction Départemental de l’Equipement du Rhône les a expliquées à Enviscope. La direction départementale de l’Equipement a étudié le dossier pour préparer les mesures arrêtées par le Préfet du Rhône.
Le périphérique Nord comporte trois tunnels d’une longueur totale de 6,8 kilomètres. Ces tunnels ont été mis en service il y a une dizaine d’années, avant la catastrophe du tunnel du Mont Blanc, mais conçus au début des années quatre vingt dix.
Les points faibles sont les suivants. Les issues de secours, qui permettent de passer d’un tube à l’autre, sont éloignées de 400 mètres alors qu’on estime que leur interdistance ne devrait être que de 200 mètres.La ventilation n’est pas assez puissante.La résistance au feu du béton de la voûte n’est pas suffisante et celle-ci pourrait s’effondrer comme cela s’est produit dans le tunnel du Mont Blanc en cas d’incendie.
Le tunnel de Fourvière(100 000 véhicules par jour) a subi des travaux jusqu’en 2006 qui l’ont rapproché des normes. Il y a encore des lacunes : ventilation,tenue au feu de certains équipements. La non séparation de la ventlation et des réseaux d’assainissemententraînerait en cas d’accident sur un camion transportant des liquides, un écoulement puis un mélange avec l’air de l’aération.
Les programme des travaux sera précisé par le Grand Lyon qui est maître d’oeuvre d’ici à la fin de 2008. Les travaux pourraient durer entre 5 et 10 ans. C’est long car le travaux ne peuvent être réalisés que la nuit, pour des durées courtes, avec des arrêts et de remise en route de la circulation assez lourds. Il faudra évidemment aussi financer ces travaux.