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Un élevage automatisé de vers pour remplacer les souris de laboratoires

Des vers élevés, nourris, logés et analysés par la machine de la spin-off Nagi Bioscience facilitent  les tests de médicaments,de cosmétiques ou d’autres produits chimiques.Des vers pourraient remplacer les souris dans un large spectre de tests pharmaceutiques ou toxicologiques.

La spin-off  de l’Ecole polytechbnique fédérale de Lausanne Nagi Bioscience a mis au point une machine qui automatise l’élevage  de cs invertébrés, et les tests.Plusieurs entreprises  pharmaceutiques du parc scientifique de l’EPFL et nombreux spécialistes du domaine des start-up  ont testé le service. La jeune entreprise fait partie des cinq nominés au prix PERL (Prix Entreprendre Région Lausanne)Les vers qui ne mesurent guère plus d’un millimètre à l’âge adulte, sont placés sur une petite cartouche comportant 128  alvéoles.  Installé dans une alvéole, chaque ver est alimenté par des canaux microfluidiques par une concentration programmée de nutriments ou de molécules à tester.  Un logiciel permet au chercheur de planifier son expérience.

« Cette automatisation fait passer le temps nécessaire à l’élevage des vers de plusieurs heures par jour durant toute la durée de l’expérience à une trentaine de minutes le premier jour », souligne Laurent Mouchiroud, cofondateur de la start-up et chercheur en sciences de la vie.

Le nématode C. elegans  qui  partage  60% de son génome avec l’humain,  est utilisé depuis plus de 60 ans pour de nombreux tests.L’automatisation de la culture et de nombreux tests pourrait donner un nouvel élan à l’utilisation des vers.«Ce boîtier  permet de passer au crible très rapidement un nombre plus important de molécules  potentiellement utilisables pour un traitement, et ce directement dans un organisme entier», confirme Pénélope Andreux, scientifique principale senior chez Amazentis. Cet élevage pour nématodes permet de mesurer  divers paramètres tels que la croissance, la fertilité ou la mobilité en continu et en parallèle. «

Cet équipement pourrait  permettre d’identifier  dans les premiers stades de développement des mécanismes spécifiques de toxicité en comparant les changements induits par les composés testés par rapport à ceux dont la toxicité est connue.  Le but est de sélectionner un candidat pour des tests cliniques qui a le moins d’effets secondaires potentiels sur l’humain. En plus de l’aspect éthique, Les chercheurs y voient également un avantage financier puisque de toutes petites quantités de substance suffisent pour effectuer les tests sur un ver. En permettant l’élevage d’une grande quantité de vers , qui ne sont pas soumis à la même base légale que les rongeurs, et en améliorant les tests, la machine de Nagi Bioscience repousse l’utilisation des  rongeurs aux derniers examens avant les tests sur les humains. L’un des cofondateurs, Matteo Cornaglia,se rendra à la fin du mois à Boston avec l’équipe des Venture Leaders Life Sciences 2018afin de rencontrer des  industriels et des investisseurs potentiels outre-atlantique. Ce programme regroupe dix entrepreneurs basés en suisse dont la start-up présente un fort potentiel sur la scène internationale

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