La lettre d’information de l’association Inf’OGM, association opposée aux OGM en particulier en agriculture, propose dans son dernier numéro en date, un article intéressant sur l’utilisation du label sans OGM ( en fait avec moins de 0,90 % d’OGM dans les produits alimentaires). L’article note que peu de distributeurs utilisent ce label, sauf pour leurs produits. Réglementation déjà complexe, crainte de défavoriser des produits non marqués sans OGM: le développement du label est encore lent.
La lettre de l’association note que par exemple le soja non OGM se développe peu. Le soja certifié, coûte plus cher en raison des coûts de traitement séparé, et peu de distributeurs s’engagent car les consommateurs eux-mêmes s’ils disent être hostiles aux OGM dans les sondages, ne sont pas demandeurs. Des coopératives elles mêmes sont enclines à renoncer à proposer du soja non OGM plus onéreux pour l’alimentation animale.
Les solutions: réduire le soja non OGM par une meilleure organisation, du transport, l’accroissement de la production en Franc et en Europe, et développer le recours au pois dans l’agriculture française.
La lettre aborde plusieurs autres sujets. Elle met en doute la manière dont l’Europe va suivre l’impact des aliments OGM sur les animaux et soupçonne plusieurs experts d’être pris dans des conflits d’intérêt. La lettre cite aussi dans un article plusieurs études, suisses et américaines, qui mettent en avant l’impact des cultures OGM insecticides, sur des populations d’insectes non cibles, qui soient sont trop fortement réduites, soient accrues.
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