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Le BRGM et l’Agence de l’Eau partenaires pour étudier les eaux souterraines

Philippe Vesseron, Président Directeur-général du BRGM, et Alain Pialat, Directeur-général de l’Agence de l’Eau Rhône Méditerranée & Corse, ont signé vendredi 9 novembre à Lyon une convention cadre de coopération pour la connaissance et de la recherche sur l’état de la ressource en eau souterraine.


Les deux organismes veulent mieux répondre aux objectifs d’atteinte du bon état de la ressource en eau souterraine fixés à décembre 2015 par la Directive Cadre européenne sur l’Eau (DCE). La directive s’applique aux eaux de surface, mais notamment en raison des changements climatique, la connaissance de la ressource souterraine est indispensable. L’Agence de l’Eau et le BRGM partageront, à 50 % chacun,le financement d’un programme d’études d’un montant annuel maximum 500 000€.



Les études porteront sur la connaissance de la ressource en eau souterraine, sur les impacts des activités humaines, la prévision des résultats à attendre des actions de restauration (quantité, qualité), les effets des changements climatiques et l’intégration des approches socio-économiques.



Evaluer l’impact des pollutions



Les études évalueront par exemple la vulnérabilité intrinsèque des différents milieux aquifères aux pollutions (diffuses, ponctuelles, historiques ou accidentelles) pour contribuer à fixer les priorités de protection et de surveillance de la qualité des eaux souterraines.Des études analyseront le rapport coûts/avantages des mesures de gestion des ressources . Le but est de connaître la valeur des coûts évités, de mener des études sur la tarification de l’eau et son impact sur la demande. Les eaux souterraines ayant généralement une forte inertie, les érudes diront aussi dans quels délais arrivera le bénéfice des actions mises en oeuvre.


Dans le cas où les eaux sont très dégradées, le coût des mesures à mettre en oeuvre peut se révéler trop élevé, voire disproportionné. L’analyse économique doit alors de déterminer le ratio « coût des mesures envisagées/ bénéfices environnementaux espérés ». Parmi ces bénéfices, il faut inclure par exemple l’augmentation des produits de la pêche qui résulterait d’une restauration des populations piscicoles, la diminution des coûts de traitement pour l’eau potable.


Les études devront préciser comment les prélèvements, en hausse pour des raisons climatiques entre autres, devront être gérés, alors que les ressources souterraines ont un rôle dans le maintien des débit d’étiage des cours d’eau.



michel.deprost@free.fr



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