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Climat: la recherche doit aussi apporter des solutions

Le rapport du GIEC Changements climatiques 2014: conséquences, adaptation et vulnérabilité, a été rendu public ce lundi  à Yokohama ( Japon).

Michel Jarraud, Secrétaire général de l’Organisation météorologique mondiale (OMM) estime que « dans les décennies à venir, le changement climatique aura surtout des conséquences néfastes pour les villes et les infrastructures, les migrations et la sécurité, les écosystèmes et les espèces animales et végétales, la santé publique et l’approvisionnement en eau, pour ne citer que quelques exemples. Nous assisterons à une acidification accélérée des océans ainsi qu’à des sécheresses, des crues et des vagues de chaleur extrêmes. Les populations démunies et vulnérables seront les plus touchées». L’OMM  est avec le Programme des Nations Unies pour l’environnement (PNUE) à l’origine de la création du GIEC, en 1988.

Des recherches plus concrètes

Le rapport donne des indications sur les mesures pour réduire la vulnérabilité face au réchauffement du climat et aux conséquences des émissions croissantes de gaz à effet de serre.  La prochaine étape consiste à “concrétiser” des résultats de la recherche en les transformant en informations  faciles à exploiter.

Les progrès de la prévision climatique saisonnière et à plus longue échéance, rendent possibles  des services climatologiques plus efficaces. C’est indispensable pour aider les décideurs à gérer les risques et à prendre des mesures d’adaptation. Les chercheurs conduisent de plus en plus d’études sur les conséquences, la vulnérabilité et l’adaptation au niveau régional, sous-régional, national et local.

L’Afrique n’a pas les moyens de gérer les informations

Mais  70 pays en développement n’ont  pas les ressources et compétences pour offrir des services climatologiques à leurs citoyens. Un Cadre mondial pour les services climatologiques (CMSC)  doit aider la mise en place de services opérationnels au niveau national, régional et mondial.

L’Afrique  est particulièrement vulnérable. Or bon nombre de pays du continent n’ont pas les moyens de produire ou d’exploiter des informations climatologiques pour s’adapter. Même si un scénario à faibles émissions de gaz à effet de serre permet de limiter à 2 °C le réchauffement d’ici à 2100, les efforts d’adaptation de l’Afrique se heurteront à la multiplication des sécheresses et autres phénomènes extrêmes, au bouleversement des écosystèmes, à la baisse de la productivité de l’agriculture et de l’élevage, à l’évolution des maladies à transmission vectorielle et d’origine hydrique et à d’autres facteurs de stress.

michel.deprost@enviscope.com

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