Le 2 août 2013 en fin d’après-midi, lors des opérations de redémarrage de l’unité 5, une vanne d’un circuit annexe servant à réguler la pression du circuit primaire s’est fermée de manière intempestive. L’unité de production n°5 est à l’arrêt depuis le 24 juin pour réparer une avarie sur l’alternateur causée par un départ de feu, hors zone nucléaire.
Situé dans le bâtiment réacteur, le circuit primaire est un circuit fermé qui assure la circulation de l’eau sous pression et transmet la chaleur du réacteur aux générateurs de vapeur. La pression et la température de l’eau dans ce circuit varient, dans des proportions réglementées, selon la phase d’exploitation dans laquelle se trouve le réacteur (arrêt, redémarrage, fonctionnement en puissance,…). La pression monte à 155 bars en fonctionnement normal en puissance.
Le dysfonctionnement constaté le 2 août a provoqué une augmentation de la pression dans le circuit primaire à 31,4 bars pour 25 bars requis. Les équipes de la centrale ont appliqué les consignes pour retrouver rapidement une pression du circuit primaire conforme aux règles.
L’expertise a montré un défaut de la commande de la vanne, commande qui a été immédiatement réparée. L’événement n’a eu aucune conséquence sur la sûreté de l’installation ni sur l’environnement. Le niveau de pression du circuit primaire ayant dépassé le niveau requis par les règles générales d’exploitation, l’écart a été déclaré le 5 août à l’Autorité de Sûreté Nucléaire (ASN), au niveau 1 de l’échelle INES qui en compte sept.